Concert symphonique
18 Mai2025

Concert symphonique

GRANDE SAISON
CONCERT SYMPHONIQUE

Saison 24/25
Giovanni ANTONINI, Direction
Isabelle FAUST, Violon

HAYDN, MOZART, BEETHOVEN
CHANGEMENT DE PROGRAMME
DERNIÈRES PLACES DISPONIBLES
15h00
Salle Garnier - Opéra de Monte-Carlo, Monaco
La Nouvelle Babylone
30 Mai2025

La Nouvelle Babylone

GRANDE SAISON
CINÉ-CONCERT SYMPHONIQUE

Saison 24/25
Frank STROBEL, Direction
MUSIQUE DE DMITRI CHOSTAKOVITCH
20h00
Salle Garnier - Opéra de Monte-Carlo, Monaco
Récital Hélène Grimaud
5 Juin2025

Récital Hélène Grimaud

GRANDE SAISON
RÉCITAL DE PIANO

Saison 24/25
Hélène GRIMAUD, Piano
BEETHOVEN, BRAHMS, BACH/BUSONI
20h00
Auditorium Rainier III, Monaco
Concert symphonique
8 Juin2025

Concert symphonique

GRANDE SAISON
CONCERT SYMPHONIQUE

Saison 24/25
Kazuki YAMADA, Direction
Anne-Sophie MUTTER, Violon
Pablo FERRÁNDEZ, Violoncelle
Kie ISHII, Flûte

TAKEMITSU, BRAHMS, SAINT-SAËNS
18h00
Auditorium Rainier III, Monaco
Hommage à Chostakovitch
15 Juin2025

Hommage à Chostakovitch

GRANDE SAISON
CONCERT SYMPHONIQUE

Saison 24/25
Juraj VALČUHA, Direction
Andreï KOROBEINIKOV, Piano

GLAZOUNOV, CHOSTAKOVITCH, STRAUSS
18h00
Auditorium Rainier III, Monaco
Concert symphonique
22 Juin2025

Concert symphonique

GRANDE SAISON
CONCERT SYMPHONIQUE

Saison 24/25
Tomáš NETOPIL, Direction
Maria João PIRES, Piano
Lucas & Arthur JUSSEN, Pianos

SCHUBERT, MOZART, SUK
18h00
Auditorium Rainier III, Monaco
Hommage à Ravel
10 Juin2025

Hommage à Ravel

HAPPY HOUR MUSICAL
Saison 24/25
Musiciens de l'OPMC
RAMEAU, JADIN, RAVEL
18h30
Maison de France, Monaco
L. Foster & D. Lozakovich
10 Juil2025

L. Foster & D. Lozakovich

CONCERTS AU PALAIS PRINCIER
Saison 24/25
Lawrence FOSTER, Direction
Daniel LOZAKOVICH, Violon

BEETHOVEN, WIENIAWSKI, KODÁLY
21h30
Cour d'Honneur du Palais Princier, Monaco
K. Yamada &  L. & A. JUSSEN
20 Juil2025

K. Yamada & L. & A. JUSSEN

CONCERTS AU PALAIS PRINCIER
Saison 24/25
Kazuki YAMADA, Direction
Lucas & Arthur JUSSEN, Pianos

WEBER, MENDELSSOHN, BRAHMS
21h30
Cour d'Honneur du Palais Princier, Monaco
Paul McCartney’s Liverpool Oratorio
27 Juil2025

Paul McCartney’s Liverpool Oratorio

CONCERT EXCEPTIONNEL
Saison 24/25
Kazuki YAMADA, Direction
CBSO Chorus
Chœur d’enfants de l’Académie Rainier III

Liverpool Oratorio de Paul McCARTNEY & Carl DAVIS
21h30
Grimaldi Forum (Salle des Princes), Monaco
C. Dutoit & D. Fray
31 Juil2025

C. Dutoit & D. Fray

CONCERTS AU PALAIS PRINCIER
Saison 24/25
Charles DUTOIT, Direction
David FRAY, Piano

BEETHOVEN, RAVEL, RESPIGHI
21h30
Cour d'Honneur du Palais Princier, Monaco
T. Lu & G. Osokins
3 Août2025

T. Lu & G. Osokins

CONCERTS AU PALAIS PRINCIER
Saison 24/25
Tianyi LU, Direction
Georgijs OSOKINS, Piano

BEETHOVEN, PROKOFIEV
21h30
Cour d'Honneur du Palais Princier, Monaco
E. Tjeknavorian & S. Khachatryan
7 Août2025

E. Tjeknavorian & S. Khachatryan

CONCERTS AU PALAIS PRINCIER
Saison 24/25
Emmanuel TJEKNAVORIAN, Direction
Sergey KHACHATRYAN, Violon

LISZT, BRUCH, R. STRAUSS, J. STRAUSS
21h30
Cour d'Honneur du Palais Princier, Monaco
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Das Lied von der Erde (Le Chant de la Terre)

Gustav Mahler (1860-1911)

« Une Symphonie pour ténor, baryton et orchestre »
Composition : 1907-1909

Création : le 20 novembre 1911 à Munich par Bruno Walter

 

  1. Das Trinklied vom Jamer der Erde (Chanson à boire de la Douleur et de la Terre)
  2. Der Einsame im Herbst (Le Solitaire en Automne)
  3. Von der Jugend (De la jeunesse)
  4. Von der Schönheit (De la beauté)
  5. Der Trunkene im Frühling (L’Homme ivre au printemps)
  6. Der Abschied (L’Adieu)

 

S’il suffisait aux compositeurs de traverser les Pyrénées pour faire de l’Espagne la première étape de leurs échappées orientales, c’est peu dire que la Chine a dû attendre avant de s’imposer sur la scène musicale. Quelques opéras, bien avant Turandot de Puccini, ont bien sûr rêvé de ce pays lointain, à commencer par Il Teuzzone de Vivaldi (1719), La Princesse de Chine de Lesage & Dorneval (Théâtre de foire, 1729), Le Cinesi Caldara (1735) ou de Gluck (1754), puis Les Paladins de Rameau (1760) ou Le Laboureur chinois de Berton (1813). Hors du théâtre, les exemples se font encore plus rares : Petite polka chinoise de Rossini, Rondel chinois de Debussy, ou Danse chinoise dans Casse-Noisette de Tchaïkovski. Pourtant, le 20e siècle esquisse un nouvel intérêt pour le lointain pays, et avant  que Ravel ne s’essaye à l’exercice avec « Laideronnette, Impératrice des Pagodes » dans Ma Mère l’Oye ou, pleine d’humour, la « Tasse chinoise » de L’Enfant et les sortilèges, Albert Roussel s’inspire en 1908 d’un poème de là-bas pour concevoir A un jeune gentilhomme, une « Ode chinoise ». Reposant sur des poèmes des VIIIe et IXe siècles (Li-Tai-Po, Tchang-Tsi, Mong-Kao-Yen et Wang Wen), « traduits du chinois » par Hans Bethge, Le Chant de la terre de Mahler évite de céder à la tentation d’un orientalisme forcé tout en recourant à un motif plus ou moins unificateur bâti sur la gamme pentatonique.

 

On pourrait s’interroger sur la raison qui a poussé Mahler a se tourner vers l’orient si les poèmes ne faisaient écho aux terribles événements survenus durant l’été 1907 : le décès d’une fille ainée, la perte d’un poste de directeur de l’Opéra de Vienne, ainsi que la découverte d’une angoissante maladie du cœur. Lors de ces vacances estivales, c’est donc un nouveau Mahler qui s’apprête à composer. Un Mahler à la découverte de lui-même, ainsi qu’il le confie à son disciple Bruno Walter :

 

« A ma table de travail, je ne venais [auparavant] que comme un paysan à sa grange, uniquement pour donner à ces esquisses une forme. Même les malaises de l’esprit finissaient par disparaître, après une bonne marche (en général une ascension). Or, maintenant, je dois éviter tous les efforts, me contrôler sans cesse, ne pas marcher beaucoup. En même temps, livré à cette solitude où j’écoute tout ce qui se passe en moi, je ressens plus fort mes handicaps physiques.Peut-être vois-je les choses trop en noir mais, depuis que je suis arrivé à la campagne, je me sens plus mal qu’à la ville, où j’étais naturellement distrait de moi-même. »

 

Sur la mort, les poèmes offrent un regard pessimiste mais lucide. Offerts à Mahler par son ami Theodor Pollak, ce ne sont pas de véritables traductions mais plutôt des adaptations établies sur de précédentes traductions dans différentes langues. Formant une véritable symphonie puisque le terme a été finalement choisi par Mahler pour sous-titre, Le Chant de la terre est une suite de six Lieder dont le dernier, « L’Adieu », joue le rôle d’accomplissement tout en égalant par sa taille l’ensemble des cinq épisodes précédents. D’un mouvement à l’autre, tous les caractères semblent abordés : trivialité d’une chanson à boire, douleur de l’homme seul, enthousiasme de la jeunesse, voluptueuse évocation de la beauté. On pourrait même deviner, dans la première grande partie, une sorte de construction en arche encadrée par les expériences de l’ivresse (Allegro), le scherzo central (à l’aise, gai) s’entourant de deux mouvements plus doux (respectivement Un peu trainant et Comodo, dolcissimo). Plusieurs détails confirment l’attention du musicien au texte, notamment quand il fait entre la voix un demi-ton trop haut par rapport à l’orchestre dans la quatrième pièce, ou quand il fait chanter un oiseau avant que la voix ne s’offusque et n’indique être peu intéressée par le printemps. Troublante réponse à la confidence faite à Bruno Walter… En fait, l’œuvre tout entière est une réplique à l’état du compositeur, confronté à l’image de la mort et effrayé à l’idée de tout réapprendre, « à [se] tenir debout et à marcher comme un enfant. » Est-ce cette intériorité qui lui a inspiré l’instrumentation digne d’un ensemble de musique de chambre ? Les contrastes d’humeurs sont typiques de Mahler, souvenir d’une enfance où le trivial s’est trop vite frotté à la mort, une fanfare inconvenante à l’insupportable silence. Et le Chant de la terre s’avère si extériorisé qu’Adorno a vu dans le deuxième Lied une apothéose du monde instrumental des Chants des enfants morts : « O mon ami, le bonheur sur cette terre ne m’a pas souri ! »

 

François-Gildas TUAL

Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
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