Crédit image : Collection VV IAM
MUSIQUE DE DMITRI CHOSTAKOVITCH
La Nouvelle Babylone (1929)
Frank STROBEL
À SAVOIR
En 1870, les soldats français partent au front, la bourgeoisie parisienne applaudit aux cris de « À Berlin ! » et continue de vivre une vie joyeuse. Dans le grand magasin « Nouvelle Babylone » c’est l’époque des soldes. La jeune vendeuse Louise est invitée au bal par son patron. Mais la fête tourne court car l’armée française est battue et les Prussiens marchent sur Paris.
La Nouvelle Babylone c’est la Commune de Paris telle que l’évoquaient jadis les hommes qui montèrent aux barricades de la révolution russe de 1906. Ce film, au rythme inouï est le seul qui soit transcription cinématographique de la chorégraphie, un extrait des Deux orphelines de Griffith, mis à part. Il est construit comme un véritable ballet, il évoque sans cesse les tableaux colorés, les plus expressifs, les plus passionnés, les plus chargés de rythme des grands ballets qui marquèrent les premières saisons entre 1909 et 1913 du ballet russe. C’est la danse macabre du Second Empire et de la Commune de Paris.
D’après le texte paru dans 60 ans de cinéma. 300 années de cinématographie. Musée d’art moderne de la Ville de Paris, 1955.
En partenariat avec l’Institut Audiovisuel de Monaco.